« Remplis d’amour et de compassion, nous sommes tous guérisseurs et pouvons également aider quiconque aspire vraiment à la santé ». Les Écrits originaux du Dr Bach.
J’ai eu envie d’évoquer cette phrase du Dr Bach qui à mon sens illustre la juste posture d’être (et pas de faire) quand on conseille les fleurs.
Le Dr Bach insiste ici sur le fait que le premier maillon d’aide pour l’autre, c’est nous même, c’est notre disposition intérieure.
Il évoque notre compassion, notre amour (dans le sens fraternité/sororité) pour l’autre qui vient nourrir notre capacité à bien l’accompagner, à créer un vrai lien de confiance sécurisant avec le client, et du coup bienfaisant pour lui. Et ceci avant même d’évoquer le choix des fleurs.
J’invite souvent les futur.e.s conseillère.e.s agréé.e.s à se questionner sur l’intention qui les anime quand il/elle pose telle ou telle question. Est-ce de trouver une solution pour l’autre ? Est-ce de lui insuffler un conseil ? Est-ce de diminuer son malaise en tentant de le relativiser ? Chacune des 3 intentions précédentes est parfaitement honorable mais elles desservent hélas souvent la qualité de présence au client.
La véritable intention, le véritable objectif du BFRP n’est-il pas d’ouvrir un espace d’accueil inconditionnel et sans jugement à l’autre ? Lui offrir une oreille qui saura entendre ses mots dans la sérénité, dans la bienveillance même si leur résonance est parfois douloureuse ?
Le temps du conseil en FDB est avant tout de permettre à notre client de se sentir vu, accueilli, entendu et compris dans sa vulnérabilité. Les attentes, les projets, les solutions sont alors totalement vaines car ils ne mettent plus le client au centre du processus et au cœur de l’action de sa vie. Or qui d’autre que lui peut reprendre la barre de son propre navire ?
Par ces mots, le Dr Bach nous rappelle à quel point la simple et juste présence à l’autre dans une humanité généreuse et inconditionnelle, à quel point cela est le cœur de cette méthode, le cœur de l’aide…. Comme ses mots font encore sens et résonnent encore fort aujourd’hui. Merci Edward !
Séverine Nicollet, pour l’INSTITUT.