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Déposer le fardeau de la culpabilité

septembre 4, 2024 | 
Fleurs de Bach

J’ai découvert un petit livre de Fabrice Amidal, le Guide du Bonheur Imparfait, chez Pocket. Une suite de petits chapitres sur des invitations à envisager les choses autrement. C’est simple et à mon sens pédagogique. Tout ce qui aurait pu plaire à Edward Bach j’imagine. Le chapitre 16 est consacré à un sujet que je trouve très présent dans notre culture, à savoir la culpabilité. Nous sommes invités, dès le titre de ce chapitre, à déposer le fardeau de la culpabilité. L’image est plaisante.

Globalement, Fabrice Midal nous dit que 1% de la culpabilité que chacun de nous peut ressentir comme source de souffrance est lié à un acte que l’on a commis et que nous regrettons. Et les 99% de la culpabilité qui « ronge » notre joie de vie sont infondés.

Si ce 1% représente une faute réelle et concrète, nous avons les outils pour reconnaître cette culpabilité et réparer la faute commise. Le reste est plus délicat car nous sommes confrontés à l’impression de ne pas avoir assez bien fait, ou pas assez vite ou mal à propos alors que l’autre (ami, parent, …) n’en a peut-être même pas fait la demande. Fabrice Midal nous dit alors que dans ces situations, on se sent coupable d’être ce que nous sommes, de n’être que ce que nous sommes et de ne pouvoir offrir plus. En fait, on pleure de ne pas être un « sur-être », de ne pas être un avenger tout puissant, bref, on n’est pas plus que ce que l’on est. Et ça me rappelle la proposition de Bach qui dit que Pine (pin sylvestre), l’essence associée à la culpabilité, nous aide à nous reconnecter à notre humilité. Cette image d’humilité devient merveilleusement pertinente avec la simple reconnaissance de ce que l’on est dans le moment présent.

Je revois l’image du triangle de Karpmann avec son bourreau-tyran, sa victime et son sauveur. Serions-nous capables d’être les trois à la fois vis-à-vis de soi ? Je le crois volontiers, passant d’un statut à l’autre selon les enjeux du moment. Ma proposition est de commencer par quelque chose, par exemple laisser tomber ce manteau de culpabilité en abandonnant ce fantasme de toute puissance. Retrouver un juste équilibre qui favorisera l’émergence d’autres équilibres nécessaires.

François Deporte pour l’INSTITUT

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