Le deuil animalier

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Lorsque le compagnon animal arrive en fin de vie, les derniers jours et les décisions extrêmes qui doivent parfois s’imposer peuvent être émotionnellement ingérables et nous laisser dans un gouffre de désarroi sans fond.

La perte de l’être animal, présent quotidiennement à nos côtés depuis des années, endossant les différents rôles palliatifs aux solitudes et manquements humains, peut être vécu comme cataclysmique. De récentes études viennent d’ illustrer que cette perte était fréquemment vécue  par un nombre important d’être humains, comme plus dévastatrice que lors de la perte d’un être cher, parent ou non. ***

La disparition de l’objet de notre attachement et son absence, qui déjà peut nous plonger dans un gouffre de désespoir et de solitude intense, se heurte de surcroît à la réaction sociétale commune qui minimise et banalise l’impact de la perte d’un être animal.

« Après tout, ce n’était qu’un chien… »

Ce qui en dit long sur l’état d’ouverture de la conscience humaine, de sa compréhension du vivant et plus particulièrement de celle du rôle de l’être animal….

Parce que cette inscience humaine majoritaire ne permet pas l’ouverture de la conscience et de la compréhension nécessaires face à cette problématique, de nombreuses personnes masquent et cachent leurs véritables états émotionnels  par crainte d’être ridiculisées ou raillées au sein de leur propre entourage personnel, professionnel et même familial.

Cette incompréhension est à la source de la minimisation ou banalisation de cette souffrance, et des moqueries de la part de l’entourage. Ce qui est bien évidemment un frein immense à la mise en branle du travail spécifique de guérison face au deuil de son compagnon animal.

Les élixirs floraux seront une aide précieuse pour traverser ces différentes étapes et accompagner l’être humain dans ses différents états émotionnels sur ce chemin si particulier…. si besoin au côté d’un professionnel compétent en ce domaine spécifique.

Mais ayons conscience avant tout… que c’est bien la dissolution de ces préjugés et de ces croyances mentales typiques de l’être humain, qui permettra à la valeur « humanité » de naître….

Par Laurence Verdié pour L’INSTITUT.

 

*** 65% ont pris congé la journée du décès de leur animal.
54% se sont sentis incompris uniquement par des proches.
Plus d’une personne sur deux ne se sent pas suffisamment informée sur l’aspect administratif et organisationnel des obsèques d’un animal de compagnie.

Pour en savoir plus :
Le deuil animalier de France Carlos
Quand l’animal s’en va de Dr Marina von Allmen-Balmelli
Le site 30 millions d’amis offre la possibilité d’écrire un hommage en ligne à votre compagnon :
https://amonami.30millionsdamis.fr/

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