Le baby blues

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La naissance d’un enfant est toujours synonyme de réjouissance, de bonheur, de joie… Mais parfois, la réalité n’est pas aussi rose et engendre une cacophonie émotionnelle complexe et subtile.

Le baby blues est traditionnellement décrit comme des fluctuations hormonales chez la jeune accouchée : « ce n’est pas grave, ce sont juste les hormones ! ». Or de plus en plus d’études se penchent sur ce sujet et ne trouvent aucune corrélation entre les dosages hormonaux et le baby blues*. Alors que se passe-t-il donc pour toutes ces heureuses mamans qui se sentent vulnérables, fragiles au point de pleurer « sans raison » devant leur joli bébé ?

Pour commencer, la jeune mère doit se remettre de l’accouchement. Le monde scientifique reconnaît aujourd’hui une connexité entre le mauvais vécu de l’accouchement et la probabilité de déclencher un baby-blues sévère, le mécanisme psychologique du baby blues étant similaire à celui d’un syndrome de stress post-traumatique. **

Dans les semaines qui suivent, elle doit apprivoiser son nouveau corps : passer d’un ventre rond protégeant une petite vie, à une coquille vide qu’elle cache sous un sweat large. Elle fait face à un sentiment de solitude ambiguë : son enfant est là devant elle mais elle a perdu cette relation si fusionnelle et intime.

Mais elle n’a pas beaucoup le temps de s’appesantir sur elle-même, elle vient de faire la connaissance de son bébé et doit répondre à ses besoins. Elle découvre et apprend ce nouveau rôle et il n’y a pas de mode d’emploi. Il en résulte bien souvent tout un tas de questionnements sur sa capacité à être une bonne maman : la peur de ne pas bien s’occuper de son bébé, de ne pas réussir à décrypter pourquoi il pleure… tout cela sur fond de manque de sommeil induit par les nuits hachées, ce qui ne favorise pas la lucidité et le calme …

Le couple lui-même doit prendre de nouveaux repères. Une fois le congé paternité de son compagnon achevé, la jeune maman, seule, doit gérer la charge mentale de la nouvelle organisation de la maison. Elle peut vite se sentir débordée et perdre pied.

Elle subit inconsciemment la pression induite par les diktats sociologiques. Elle doit faire aussi bien que ses amies, ses collègues, les autres femmes de sa famille et coller à l’image d’une « bonne maman » : avoir un enfant propre, repu, heureux, dans une maison bien tenue, tout en recevant ses proches avec enthousiasme et prête à reprendre le travail rapidement.

Quand on fait le bilan de ces quelques semaines, on peut comprendre que la jeune mère, au cœur de cette période de changements intenses, n’est effectivement pas victime de ses hormones mais tout simplement bouleversée. Et comment partager sa détresse avec ses proches alors qu’elle est sensée montrer qu’elle vit les plus beaux moments de sa vie de femme ?

Dans certaines sociétés traditionnelles, le baby-blues ne se manifeste que très légèrement parce que l’après-naissance est ritualisé. La mère reste avec son bébé dans un espace intime et sécurisant, sans le regard des tiers et ne s’occupe exclusivement que de son enfant et d’elle-même. Les tâches ménagères et la gestion des aînés sont prises en charge par la communauté. Un environnement sécure et réconfortant sera providentiel, à commencer par la présence du papa ! Son rôle est primordial : une oreille attentive, compréhensive et sans jugement sera déterminante et favorisera la libération de la parole de sa compagne.

Bien ancrée dans son cocon familial, la jeune maman pourra observer avec douceur et bienveillance le ballet d’émotions la traversant. Pour l’accompagner, les Fleurs de Bach sont des alliées de choix de par leur innocuité et leur simplicité. Leur utilisation est d’autant plus bienvenue que le baby blues n’est que peu pris en charge médicalement.

Chacune des Fleurs de Bach a évidemment sa place durant cette période. Il serait impossible d’en lister toutes les vertus, mais nous pouvons citer les plus générales :

La jeune maman pourra transmuter sa fatigue physique et émotionnelle en un repos récupérateur et une énergie positive. Ses questionnements et ses doutes pourront laisser place à une lucidité et une foi dans l’avenir. Sa mélancolie s’effacera au profit d’une délicieuse gaité, ses complexes physiques prendront moins de place, etc …

La naissance d’un enfant est un événement physique, émotionnel, spirituel, sociologique qui oblige les jeunes parents à grandir, à évoluer. Nous sommes au cœur de l’essence même des Fleurs de Bach. Comme le chante cet artiste bien connu : c’est « le pouvoir des fleurs »

Elodie Fortat-Duly pour l’INSTITUT

* F. Bonnin, « Cortisol levels in saliva and mood changes in early puerperium », J Affect Disord., 26(4), 1992, p. 231-239.

**M. Boudou et coll., « Association between the intensity of childbirth pain and the intensity of postpartum blues », Encephale, 33(5), 2007, p. 805-10.

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