Difficile, pensez-vous peut-être, de choisir les fleurs de Bach pour un bébé… C’est ce que je me disais aussi, jusqu’à ce que la Vie m’invite récemment à expérimenter ce sujet dans mon cercle familial.
À 9 mois, “A” ne parle pas encore, mais elle parle à sa façon et elle sait se faire comprendre à qui veut bien porter attention à son langage non-verbal.
Le guide vers la sélection appropriée des fleurs de Bach est donc l’observation de l’autre, tout comme l’a fait le Dr Bach tout au long de sa vie et de sa pratique professionnelle.
D’ordinaire, ‘’A.’’ s’endort sans jamais manifester de difficulté. Toutefois, lors d’une poussée dentaire particulièrement douloureuse pour elle, son comportement change très nettement :
– malgré tous ses signaux habituels de fatigue annonçant l’imminence de la sieste, elle ne veut pas être en position allongée et se remet donc systématiquement assise lorsqu’elle bascule en arrière ;
– ses paupières lourdes de sommeil luttent pour ne pas se fermer et se rouvrent très rapidement lorsqu’elles se baissent totalement sur les yeux ;
– son regard se concentre avec effort sur un point, malgré le dodelinement de plus en plus marqué de la tête ;
– son corps se contracte dès qu’il marque un relâchement et se contracte à nouveau de nombreuses fois jusqu’à n’en plus pouvoir, jusqu’à atteindre la limite de son endurance et de tomber d’un seul coup, sans crier gare, pour enfin dormir.
Tout ceci montrait combien ‘’A.’’ résistait et bataillait avec vaillance, force et efforts pour ne pas lâcher prise, pour ne pas se laisser aller au repos naturel que son corps lui réclamait.
Ajouter OAK à son mélange de fleurs de Bach déjà en cours, l’a très vite aidée à accepter de se détendre avec douceur et spontanéité, pour rejoindre progressivement les bras de Morphée et profiter d’une récupération profonde et sereine.
Christine Montaudié, pour l’ INSTITUT